JOURNEE MONDIALE DE LA POPULATION : UNFPA POUR ZERO DECES MATERNEL ... ET ZERO PRATIQUE NEFASTE A L'EGARD DES FILLES ET FEMMES D'ICI 2030.

Le 11 juillet de chaque année, l’Homme mondial célèbre la journée de la population.

A cette occasion, le Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa), l'agence chargée de la santé sexuelle de la reproduction a organisé une cérémonie à Brazzaville marquant non seulement le 50ème anniversaire de cet organisme international créé en 1969, mais aussi les 25 années d’existence de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (Cipd), tenue en 1994 au Caire en Egypte.

Le thème de cette année est :  "25 ans de la Cipd : accélérer les promesses". En cohérence avec le thème général du Sommet de Nairobi. De même, le rapport sur l’état de la population mondiale édition 2019 porte sur " Une tâche inachevée. La poursuite de l’acquisition des droits et des choix pour tous ».

Le professeur Herve Diata, faisant le rapport sur l'état de la population mondiale, tout en reconnaissant la non réalisation jusque-là de certains objectifs de la Cipd, notamment la contribution à la nette progression de la réduction de la pauvreté, de la santé, de l'éducation et de l'égalité des sexes a réitéré la ferme volonté des Nations Unies à travers l’Unfpa, à se mettre au front pour que d’ici 2030, qu'il y ait zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale ; zéro décès maternel évitable et l’élimination de la violence ou pratique néfaste à l'égard des filles et femmes.

En présence de madame Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de la santé et de la population,  représentant le premier ministre, chef du gouvernement et de Suze Percy Filipini de la Fao,  monsieur Mohamed Lemine Salem Ould Moujtaba, chef du bureau Fnuap au Congo, a souligné que cette journée a pour but de renforcer la sensibilisation aux questions de population et sur l'importance de prendre en compte les questions de population dans le processus de planification pour le développement. "Cette année la célébration revêt un intérêt double car elle coïncide aussi bien avec le 50 ème anniversaire de la création du Fnuap, crée en 1969 et le 25 ème anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement, tenue en 1994 au Caire en Egypte".

Les jeunes présents à la cérémonie

 
Des progrès accomplis depuis 1969

Le rapport indique qu'en 1969 une femme avait en moyenne 4,5 enfants contre 2,9 en 1994 et 2,5 aujourd’hui ; le taux de fécondité dans les pays les moins avancés a chuté de 6,8 en 1969 à 5,6 en 1994 et à 3,9 en 2019 ; et le nombre de décès maternels liés à la grossesse est passé de 369 pour 100.000 naissances vivantes en 1994 à 216 en 2015. Par ailleurs, 24% des femmes utilisaient des contraceptifs modernes en 1969, contre 52% en 1994 et 58% en 2019. Ces résultats prouvent que des progrès remarquables ont été réalisés en ce qui concerne la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation.

Garantir la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation pour tous.

" Ce moment est une occasion pour le gouvernement du Congo, de s'engager à mettre en oeuvre la totalité du programme d'action et réaliser les objectifs de développement durable d'ici 2030 en cohérence avec le plan national de développement 2018 - 2022 ; accélérer l'engagement du Caire pour un accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive de façon à ce que, d'abord les droits et choix soient assurés pour tous; ensuite qu'un terme soit mis aux décès maternels, au besoin non satisfait de planification familiale et aux violences basées sur le genre; enfin que la mortalité maternelle, néonatale, infantile et juvéno - infantile soit maitrisée", a rappelé madame la ministre de la santé et de la population.

Depuis 1994, des gouvernements, des militants, des organisations de la société civile et des institutions telles que le Fnuap, se sont ralliés au Programme d’action et se sont engagés à supprimer les barrières qui opposaient les femmes et les filles à leur santé, à leurs droits et à leur pouvoir de définir leur propre avenir. Bien que du côté de l'utilisation des contraceptions, la fréquentation demeure faible à cause des croyances réligieuses et des normes sociales. Mais, l'atteinte de ces objectifs est certaine. Car, le juste vivra par la foi disent les saintes écritures.

Coupure du gâteau par les officiels à l'occasion du 55e anniv du Fnuap