UN ATELIER POUR UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DE LA FEMME ET DE L'ENFANT.

Améliorer la santé maternelle en réduisant le taux de mortalité liée aux grossesses compliquées, tel est l'objectif de l'atelier de priorisation des soins obstétricaux et néonataux d'urgence ouvert ce 16 juillet 2019 à Brazzaville.

L'atelier vise l'amélioration des connaissances et des compétences des sages-femmes et à renforcer l'environnement de soutien pour ces professionnels de santé afin que les soins maternels et néonatals de qualité soient délivrés par eux comme l'indique les enjeux et défis du système national de santé formulés dans la politique nationale de santé, dans la politique nationale de santé et dans le plan national de développement sanitaire 2018 - 2022. Il était en plus escompté que le projet contribue à l'amélioration de la santé des femmes à la période périnatale parmi les pays, qui doivent réduire le ratio de mortalité maternelle jusqu'à un niveau de 140 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes d'ici 2030 en référence à la stratégie régionale pour la santé maternelle et néonatale 2016 - 2030.

La ministre de la santé à côté du rep du Fnuap entourés par celui de l'Oms et l'inspecteur de la santé

"Nous devons réduire le ratio mortalité maternelle de 436 décès sur 1000 naissances vivantes à 230 décès pour le même taux de naissance d'ici à 2022. Le taux de décès néonatal doit quant à lui passer de 21 pour 1000 naissances vivantes à 17", a signifié Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de la santé et de la population, dans mot d'ouverture de l'atelier qui s'inscrit également dans le cadre de la célébration des cinquante ans d'existence du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) et les vingt-cinq ans de mise en œuvre de la Conférence  internationale sur la population et le développement  (Cipd).

Le présent atelier est organisé pour permettre un échange entre les experts venus de Dakar, New - York et Genève et les acteurs au niveau national ayant un rôle dans l'organisation de l'offre des soins obstétricaux néonataux d'urgence (Sonu), les personnes ressources ayant une responsabilité dans la réforme du système de santé, les bénéficiaires, en vue de capitaliser les acquis et jeter les bases d'une contextualisation des décisions avenirs quant à l'organisation de la référence des femmes en urgence obstétricale, d'après Mohamed Lemine Salem Ould Moujtaba, chef de bureau Fnuap Congo.

Comment y parvenir ?

"Nous avons, depuis quelques mois, entrepris de sceller les liens avec le secteur privé notamment la société Philips qui aux côtés du ministère de la Santé lancera un programme de deux ans dans les départements de Brazzaville, de la Lékoumou et de la Sangha qui par la suite sera étendu dans d'autres départements pour améliorer la santé de la mère et de l'enfant", a conclu le représentant du Fnuap.

Phase des travaux

Différentes communications ont été prononcées, notamment la cartographie des structures sanitaires dans le département de la Sangha et Lékoumou par Pierre Rostin Kinsakieno du ministère du plan. Communication qui, avait pour but, relever les données géographiques des localités. Et celle intitulée sur la stratégie pour la lutte contre la mortalité maternelle par l'expert Sosthene Boungou. Selon lui, former en quantité et en qualité suffisante un personnel qualifié en obstétrique, en particulier les sages femmes permettraient d'éviter 80% des décès maternels et néonatals.

Le présidium lors des travaux

Félie Patricia Pandi Bouanga, bénévole à l'hôpital de Base de Sibiti, dans son intervention de plaidoyer, a souhaité à ce que les questions des peuples autochtones soient sur la table des discussions pour leur évolution parce qu'elles, sont toujours exitantes à la consultation prénatale.

Cet atelier de priorisation des soins obstétricaux et néonataux d'urgence ouvert ce 16 juillet prendra fin le 19 juillet 2019.

Les experts et participants à l'ouverture officielle de l'atelier