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La Brève Online

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Le Congo évalue son système éducatif.

Publié par Diane PAMBOU sur 12 Septembre 2018, 18:07pm

Catégories : #Education

La question évaluation au centre de la 20e session ordinaire du Conseil national de l'éducation préscolaire, de l'enseignement primaire, secondaire et de l'alphabétisation, ouvert ce 12 septembre 2018 au lycée de la Révolution.


Tous concentrés autour du thème: " L'évaluation du système éducatif dans la perspective d'une éducation de qualité". Ces 2 concepts évaluation et éducation de qualité plongeront les pédagogues dans une profonde réflexion, afin de dénouer minutieusement l'épineux problème qui entrave le système éducatif en République du Congo.


Après l’organisation des différents examens d’Etat et concours au titre de l’année scolaire 2017-2018, l'heure de faire le bilan est arrivé dans ce secteur.

De la droite au milieu les membres du gvmt et l'inspecteur gle


Au moment où, le numerique a rendu le monde en un village planétaire, l'éducation devient une priorité. Comme le confirme  David Boké, inspecteur général de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, « Dans le monde actuel où chaque pays fait face aux défis de la mondialisation, il faut également préparer les enfants et les jeunes à comprendre les activités sur le plan international et à y participer


Selon la loi n° 25 - 95 du 17 novembre 1995 modifiant la loi scolaire n° 008/90 du 06 septembre 1990 portant réorganisation du système éducatif en République du Congo. C'est dans ce sens, que le Ministère de l'enseignement primaire, secondaire et de l'alphabétisation,  compte améliorer ce secteur de l'éducation.


Anatole Collinet Makosso, patron du département de l'éducation de base,  souhaite que ces moments puissent amener les acteurs de l’éducation à se conformer encore davantage aux préceptes qui  favoriseront l’éclosion des compétences et des habitudes responsables. Pour lui, conformément aux prescriptions de l’objectif de développement durable 4, à l’horizon 2030, l’évaluation du système éducatif congolais devrait amener à établir un diagnostic clair afin de concevoir des réponses globales, intégrées et pratiques.


Soucieux du niveau d'études des étudiants congolais, le ministère s'engage à relever ce défis: « Nous devons nous adapter et améliorer les conditions actuelles de notre système éducatif afin de mieux assurer son développement. Dans cette perspective, nous devons nous adapter au niveau de nos élèves afin de mieux cerner leur potentiel et les aider à franchir les embûches qui constituent parfois des difficultés évidentes pour nombreux d’entre eux et, par la même occasion, d’importants facteurs d’échecs pour différents apprenants », a ajouté  le ministre.

Revue des programmes scolaires

Ainsi, les participants venus de tous les départements du pays debattront, entre autres, sur les aspects liés au financement de l’école, à la qualité des équipements, à l’expérience de base et à la formation continue des enseignants. À cela s’ajoutent l’accès aux structures scolaires de qualité, aux manuels, aux équipements sportifs, aux bibliothèques et aux médiathèques, les pratiques pédagogiques, la lutte contre l’illettrisme et l’analphabétisme. Mais pour le gouvernement, le domaine le plus important est celui de l’évaluation des élèves qui doit être repensé dans toute sa rigueur. En effet, la convention que le Congo a signée récemment avec la Confemen, à Dakar, sur la réalisation du Programme d’analyse des systèmes éducatifs (Pasec 2019) recommande aux Etats de repenser, eux-mêmes, le mode d’évaluation de leurs enseignants et de leurs élèves.

« Cela passe par la revisitation de nos programmes scolaires, sans doute, mais également par un mode rigoureux de sélection. Désormais, nos enseignants et leurs encadreurs administratifs comme pédagogiques, dans le public comme dans le privé, ne seront plus évalués en fonction du taux d’admission seulement mais aussi en fonction du taux de sélection des élèves qu’ils auront fait passer ou garder en classe ne correspondant pas au niveau de connaissances et de savoirs de l’élève. Le recyclage en classe inférieure participe également de cette logique », a conclu le ministre Anatole Collinet Makosso.

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